Direction Générale : Penser le risque de manière globale

Alors que l’entreprise doit surmonter bien des difficultés liées à la crise sanitaire et anticiper celles à venir, ne serait-il pas le moment de repenser la manière d’appréhender le risque de manière générale dans l’entreprise ? De revoir la façon dont sont gérés les processus ?

Les risques qu’ils soient liés à la qualité de production, la Santé et la Sécurité des travailleurs et à l’image de marque de l’entreprise sont partout. L’ensemble des directions métier de l’entreprise est concerné pour assurer à l’entreprise performance et compétitivité. Si la Direction Générale a pour mission d'insuffler la vision stratégique de l'entreprise, elle a tout intérêt à surveiller de près les risques inhérents à chaque activité de l’entreprise.

En allant plus loin, la COVID n'est-elle pas une opportunité de revoir certains processus à risques (réclamation client, évaluation fournisseur,...) qui ont pu faire défaut et d’engager leur transformation numérique ? Enfin, les entreprises ont tout intérêt à se montrer exemplaires sur le plan environnemental et atteindre par exemple le net zéro carbone. De grands groupes se sont fixés de tels objectifs à des horizons proches. Dans tous ces aspects, le service QHSE peut être  en support.

Le management du risque au service de la stratégie.

La crise sanitaire a marqué un tournant dans la gestion interne des entreprises. Elles ont dû repenser l’organisation des activités pour assurer une continuité, même à distance. Les entreprises et les décisionnaires peuvent cependant aller encore plus loin dans leur démarche d’amélioration continue et de gestion de l’après crise. Le service QHSE via son expertise réglementaire et globale des processus peut s’avérer un atout. En effet, le manager QHSE a une vision globale de tous les process de l'entreprise à travers les audits, la supervision terrain, les revues de processus... Il peut être un acteur pour sensibiliser l’entreprise au “risk management”, créer une dynamique puissante et faire des économies.

C’est d'ailleurs ce que développe l’ISO 45001 qui demande aux entreprises la prise en compte de la SST dans sa politique interne afin que tous les directeurs, à commencer par le CEO, soient impliqués et moteur de la démarche pour engager l’ensemble des salariés. La norme ISO 31000, relative au management du risque se penche elle aussi sur l’intégration du risk management pour une création et une préservation de la valeur. Elle mentionne notamment que :

  Le management du risque fait partie intégrante de la gouvernance et du leadership et a une importance fondamentale dans la façon dont l’organisme est géré à tous les niveaux. Il contribue à l’amélioration des systèmes de management.”

On peut alors se demander en quoi le “risk management” impacte l’ensemble des directions métier ? Et en quoi est-ce un sujet pour la Direction Générale ?

Le “risk management”, pilier de la dynamique  interne

On peut encadrer l’ensemble des activités de l’entreprise par cinq directions clés, qui nous allons voir possèdent un rôle propre et déterminant dans la gestion des risques, de la qualité et de la qualité de vie au travail.

La Direction Générale

C’est elle qui pilote l’ensemble des activités et engage sa responsabilité pénale. Afin d’assurer son rôle, elle nécessite une vision d’ensemble de tous les processus de l’entreprise, reporting et données statistiques, idéalement en temps réel pour répondre au plus vite à toute question et prendre les décisions qui s’imposent. Les maîtres mots sont la maîtrise et l’anticipation. Elle est également garante de l’image de marque de l’entreprise grâce à une culture RSE forte.

La direction des Ressources Humaines

La direction des Ressources Humaines est garante de la santé et de la sécurité des salariés. Embauches, suivi des formations et habilitations, suivi des Accidents de Travail et Maladie Professionnelles, gestion administrative et de la marque employeur, c’est elle qui assure un climat serein dans l’entreprise, une qualité de vie au travail optimale afin de fidéliser et engager les équipes et apporte la sécurité juridique par l’adéquation des profils aux activités réalisées. 

La direction des Affaires Financières

Pilote des ressources économiques de l’entreprise, le DAF oriente les activités afin d’assurer la stabilité financière et la développer économiquement. Il analyse les projets afin de se projeter dans la rentabilité de l’investissement et limiter le risque financier.

La direction de Production

Le directeur de production s’assure de la qualité des produits et de la satisfaction client. Une analyse de risque permanente est indispensable afin d’anticiper d’éventuels imprévus sur la chaîne de production, la maintenir et assurer la satisfaction du consommateur.

La direction QHSE

Le service QHSE, lui, est un service d’expertise intervenant en support de l’équipe de direction. Il est là pour présenter la réglementation, conseiller et être l’interlocuteur privilégié entre des équipes terrain. C’est donc sur le directeur QHSE que l’ensemble de l’entreprise va s’appuyer pour connaître les exigences en matière de SST, mais chacun des directeurs a son rôle à jouer et sa responsabilité dans le maintien de l’image de marque de l’entreprise.

Des difficultés communes

Lorsque l’on creuse au cœur des services internes de l’entreprise, on se rend compte que les difficultés principales rencontrées et les sources de risques tournent autour de la communication interne, la transparence des activités et la prise de décisions. On peut relever les difficultés suivantes :

• Communication interne et visibilité faible des données du terrain
• Sources d’informations multiples et indicateurs qualité peu fiables
• Peu de suivi des actions correctives et actions qui s’entrecroisent
• Multiplication des fichiers bureautiques et gros travail de recopiage
• Vision globale et sources d’économies floues

Les difficultés pour progresser en entreprise, tant sur la qualité, la maîtrise opérationnelle ou le management résulte souvent du manque d'un outil qui centralise toutes ces informations. Les tâches administratives sont chronophages, la diversité des sources d’information induit des risques de perte de données et la communication n’est pas optimisée. Cela peut engendrer un manque de productivité et des coûts inutiles pour l’entreprise. Disposer d’un outil unique de management des risques apparaît alors comme une évidence et des solutions existent comme BlueKanGo pour aider les entreprises face à cet enjeu. Centralisation, contrôle des données, notification en temps réel, les possibilités pour la gestion du risque et de la performance sont immenses en termes de reporting et de pilotage pour la direction générale.  

Le management du risque allié à une transformation digitale assure une maîtrise des non-conformités, un gain de productivité, et une augmentation des marges. Il est par nature au centre de toute la dynamique interne et concerne désormais l’ensemble des collaborateurs, à tous les niveaux.

Pour aller plus loin :

> Découvrir la solution de process de Management BlueKanGo